Aujourd’hui le travail forcé rapporte près de 4000 $ par an et par personne exploitée et plus de 21 millions en sont victimes.
Cet « esclavage moderne » utilise les flux migratoires importants et de nombreuses personnes en détresse pour alimenter le trafic d’hommes et de femmes, la prostitution forcée et le travail des enfants.
La vulnérabilité des populations, exacerbée par la pauvreté et la discrimination rendent possible leur asservissement par les secteurs d’extraction minière, de fabrication d’objets électroniques ou encore du textile.
La multiplication des conflits, et le changement climatique pourraient accentuer la vulnérabilité des peuples et aggraver la situation. Pour lutter contre ce fléau, l’accès à l’éducation et l’autonomie des peuples sont les premières étapes vers une liberté sociale et financière.
A Madagascar, l’association ASAPARISMADA soutient des familles sans abris et les forme à l’agriculture afin de leur offrir un toit et une terre exploitable dont ils pourront devenir propriétaire.