Comme tous les deux ans depuis 20 ans, Le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) fait un état de la biodiversité planétaire, dans son rapport « Planète vivante ». Le constat 2018 est alarmant : notre biodiversité globale se dégrade, en particulier les vertébrés sauvages qui ont perdu 60% de leur population en 50 ans.
« 3 éléphants disparaissent par heure, 3 rhinocéros par jour et 2 tigres par semaine, à ce rythme il est fort possible d’imaginer l’extinction brutale de ces espèces dans les années à venir » s’indigne Isabelle Autissier, navigatrice reconnue et Présidente de WWF France.
Les causes principales de l’effondrement de cette biodiversité sont la destruction des milieux de vie des espèces, la surexploitation des forêts et des océans et les différentes pollutions du fait de nos modes de production agricole irresponsables et de nos modes de consommation.
À l’échelle du globe, la surpêche fait partie des graves menaces. Chaque jour, d’innombrables tonnes de poisson sont prélevées dans la mer à un rythme malheureusement très supérieur à celui de la reconstitution naturelle des stocks.
Les plastiques portent de nombreux torts à la biodiversité également : étouffement ou famine pour les animaux qui les ont ingérés, pollution du milieu marin ou prolifération d’espèces invasives.
WWF appelle à être plus ambitieux et à réagir ! Des solutions possibles existent pour préserver nos écosystèmes et protéger les espèces en voie de disparation. Les décideurs à tous niveaux, locaux comme internationaux, ont un rôle à jouer dans la lutte contre le déclin des systèmes naturels.