Comment anticiper les épidémies suite au changement climatique ?

Emmanuelle Aguilar

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a mis en avant l’impact bénéfique que pourrait avoir les satellites et autres technologies modernes au service des prévisions des épidémies.

Zoom sur plusieurs exemples de réussite : au Botswana, un système d’alerte précoce fondé sur les données pluviométriques annonce les épidémies de paludisme jusqu’à 4 mois à l’avance ; à Singapour, un modèle météorologique de pronostic de la dengue permet de prévoir les épidémies jusqu’à 13 mois avant leur climax. Ces procédés révolutionnaires permettent aux pouvoirs publics d’anticiper les crises et de renforcer les mesures de contrôle.

Toujours dans son dernier rapport, le GIEC a mis l’accent sur la santé humaine. En effet les risques sanitaires directement liés à la variabilité du climat (incidence plus élevée de dengue, paludisme etc.) ont été clairement établis.
De plus, d’ici 2050, plus de la moitié de la population mondiale sera exposée au paludisme, qui tue près d’un million de personnes par an.

L’OMS et l’Organisation météorologique mondiale se sont associées afin de cartographier la propagation possible de maladies dans l’espoir d’en faciliter la prévention et/ou le traitement.

[Pour en savoir plus ->http://www.irinnews.org/fr/report/99896/pr%C3%A9voir-la-survenue-d-%C3%A9pid%C3%A9mies-en-situation-de-changement-climatique]

Photo : © Emanuelle Aguilar


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