« Samedi 25 avril, vers 9h, le téléphone sonne : La terre a tremblé au Népal, j’essaie de joindre les équipes à Katmandu, une seule personne répond,puis le silence pendant 3 jours, comme si Katmandu n’existait plus. C’est la folie, le téléphone n’arrête plus de sonner, les parrains s’inquiètent, les médias qui veulent des nouvelles et les images de destruction sur nos écrans.»
Jean Claude Lafoux Président de Pomme Cannelle, nous décrit la situation de l’association au lendemain du tremblement.
Toujours sur pied et sans perte humaines, Pomme cannelle, dénombre, tout de même, de nombreux sans-abri au sein de son équipe. Certains enfants dorment sous des tentes et leurs parents sont sans ressources. L’association, attentive aux mouvements des ONG internationales, reste consciente qu’il y aura un après et que beaucoup de familles pauvres seront laissées sans vivres et demanderont assistance.
De ce fait, et en prévision de la demande croissante une réorientation des programmes a été nécessaire :
1. Permettre l’accueil croissant des enfants des rues au refuge.
2. Continuer la prévention urbaine et rurale en permettant sur le court terme d’aider une trentaine de familles sans-abri, et sur le long terme une consolidation de leurs revenus.
3. Permettre une aide au logement pour les membres du staff ayant de jeunes enfants et des personnes âgées.
4. Engager les travaux de réparation du local de l’association pour un budget estimé à 40 000 euros.
Alors que dans les médias, le Népal, n’apparaît plus comme d’actualité, les besoins sont toujours réels et les associations locales comme Pomme Cannelle ont toujours besoin d’aide.
[Pour soutenir Pomme Cannelle->http://www.pomme-cannelle.org/faq-don/]