Du 11 au 22 Mars à New York, se déroule la 63eme session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW).
Ce rassemblement, l’un des plus grands au monde sur l’évolution de l’égalité des sexes et la promotion des droits des femmes réunit activistes, universitaires et responsables gouvernementaux de 193 Etats.
Cette année, les priorités visent la protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables pour l’autonomisation des femmes et des filles.
En effet, 740 millions de femmes gagnent leur vie dans un système économique non officiel aujourd’hui encore et ont un accès limité aux protections sociales et aux services publics.
« L’accès aux services de santé essentiels s’est amélioré, le taux mondial d’accouchements assistés par un professionnel de santé qualifié étant passé de 61 % en 2000 à 79 % en 2016. Mais ces gains sont fragiles, et nous les voyons s’inverser (…) Chaque jour, environ 830 femmes meurent de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement ; 99 % d’entre elles sont des femmes dans les pays en développement. Leur décès est inextricablement lié à la pauvreté et au manque de services et d’infrastructures. » souligne Phumzile Mlambo-Ngcuka, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Directrice exécutive d’ONU Femmes.
Pour participer aux discussions, hashtag : #CSW63