Un transport aérien durable

Aminata Konte

3% des émissions de gaz à effets de serre proviennent du transport mondial aérien et pourraient tripler d’ici 2050.

En 2008 et pour une mise en application en 2012, le transport aérien avait été soumis à l’ETS (European Trading System) de quotas d’émissions de CO2, obligeant tous les exploitants d’aéronefs en provenance et à destination de l’UE, à restituer autant de quotas que de tonnes de CO2 émises au cours d’une année. Il était donc attendu des compagnies aériennes qu’elles réduisent leurs émissions ou bien qu’elles achètent des quotas sur le marché, afin de ne pas dépasser le seuil autorisé.

Cependant, face à l’opposition de nombreuses compagnies aériennes internationales quant à un prélèvement de la part de l’Europe sur du CO2 émis hors du territoire européen, l’application de l’ETS se limite aux vols intra-européens. Ce dispositif appelé ‘Stop the clock’, exonère donc les vols long-courriers depuis 2012.

Le 8 février 2016, l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) a établi une nouvelle norme de réduction des émissions de CO2 des aéronefs. Celle-ci s’appliquera à tous les nouveaux modèles mis en production à partir de 2020 pour lesquels la réduction devra être de 36%. Pour les aéronefs actuels et en production en 2023, l’accord prévoit une réduction de 33% des émissions de CO2 ([Actu Environnement, 10 février 2016->http://www.actu-environnement.com/ae/news/nouvelle-norme-mondiale-emissions-co2-aeronefs-26209.php4]).

Voyageurs du Monde, Terres d’Aventure, Comptoir des Voyages, Grand Nord Grand Large, Nomade Aventure et Chamina Voyages se sont engagés à compenser les émissions carbones de leurs clients à hauteur de 1€ HT par passager sur un trajet aérien en Europe, et 5€ dans le reste du monde.

[Pour en savoir->http://www.insolitesbatisseurs.org/L-engagement-des-compagnies.html]


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