2017 : l’imprévisibilité du climat

Si 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée cela s’explique par le réchauffement climatique d’une part mais aussi par la présence d’El Niño, un phénomène météorologique qui amène des vents chauds en provenance du Pacifique.

2017 devait cependant, être favorable à la Niña : Anomalie thermique des eaux équatoriales de surface de l’Océan Pacifique centre, caractérisée par des températures anormalement basses suite à El Nino. Les vents provoquent alors des remontées d’eau froide des profondeurs sur les côtes du Pérou. Cette baisse des températures favorise en principe la prolifération de nutriments, et donc de poissons qui s’en nourrissent, facilitant la pêche pour les habitants côtiers.

Malheureusement, le constat actuel ne donne raison aux pronostiques. Janvier 2017 enregistre déjà 0,92°C de plus qu’en 2015 et se situe au troisième rang des mois de janvier les plus chauds depuis la mise en place des relevés thermométriques planétaires.

La décennie en cours poursuit donc sans faiblir la série du réchauffement climatique observé depuis plus d’un siècle. Si pour l’instant les océanographes observent une neutralité, sans oscillation marquée entre la Niña ou el Niño, les prévisions pourraient privilégier le retour du phénomène el Nino pour la troisième année consécutive.

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