Depuis sa création, la Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero a financé plus de 160 programmes dans près de 40 pays du sud pour un montant de plus de 800 000 euros.
Ces projets ont pour la plupart été défendus par les collaborateurs des entreprises fondatrices de la Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero.
C’est pourquoi, nous avons décidé chaque année, de souligner ces initiatives personnelles et de vous raconter les motivations de celles et ceux qui contribuent à leur façon, à lutter contre la pauvreté.

Pourquoi as-tu choisi de parrainer Moda Fusion ?

«Très souvent nos clients nous demandent de visiter des favelas, mais cela me met mal à l'aise. Et pourtant c'est dommage de passer à côté car les favelas sont une vraie facette du Brésil ; le cœur du pays y bat. J'ai donc voulu créer des visites atypiques de Rio, et j'ai rencontré Nadine. L'audace qu'elle a eu de monter une école de mode dans un quartier tel que Vidigal m'a plu et le message qu'elle transmet aux jeunes est incroyable : leur avenir n'est pas dans la prostitution ni dans la drogue ou les armes, et s'ils le veulent ils peuvent avoir un vrai projet professionnel dans la mode.»

Sensible et fortement attaché à la vie des quartiers brésiliens, Thibaud soutient Moda Fusion, une école de mode située en plein cœur de la favela de Vidigal à Rio. Moda Fusion délivre des cours de stylsime et de création, mais aussi d'entrepreneuriat et de marketing.

Encouragerais-tu les salariés à présenter des projets devant le Comité ?

«Evidemment ! Mais je pense qu'il faut le faire avec son histoire et sa sensibilité, il faut y croire et donner du sens au projet que l'on défend.»

Comment as-tu découvert l'association Watever ?

«C'est une de mes amies qui m'a fait part des actions de Watever au retour d'un de ses voyages au Bangladesh à l'occasion de la réalisation d'un reportage sur Yves Marre, pilote, navigateur et co-fondateur de Watever. Aimant la voile et le milieu nautique en général, je me suis passionnée pour les enjeux liés à la sécurité des populations défavorisées. D'autant plus que chez Grand Nord, le milieu maritime c'est notre quotidien, alors mettre en lumière une association qui met en place à l'autre bout de la planète des méthodes de sauvetage efficaces, cela m'a vraiment semblé pertinent.»

Ce parrainage change t'il ta façon de travailler ?

«Oui, il change la mienne et celle de mes collègues ! Le soutien de Whatever a motivé la création d' une newsletter mettant en avant les actions environnementales et solidaires de Grand Nord Grand Large. Cela me permet également de sensibiliser les clients en leur proposant de participer au nettoyage des plages pendant leur voyage.»

Touché par la difficulté de l'Association Sœur Emmanuelle (ASMAE) à récolter des fonds depuis le décès de sa célèbre fondatrice, et par le manque de structures éducatives pour les jeunes enfants handicapés en Egypte, Denis a souhaité présenter l'association au Comité de sélection de la Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero. La capacité d'ASMAE à créer des centres de rééducation et à sensibiliser les autorités dans un pays où les problématiques du handicap ne sont que très peu reconnues notamment chez les enfants, a particulièrement plu à Denis.

Quel lien fais-tu entre le tourisme et l'humanitaire ?

«Je trouve utile de soutenir des projets humanitaires dans des pays que nous faisons découvrir à nos clients et dans lesquels nous avons des partenaires touristiques.»

Peux-tu nous raconter ta rencontre avec Envol Vert ?

«Il y a un peu plus d'un an, j'ai eu envie de m'engager et faire partie d'une association œuvrant tant à la protection de l'environnement qu'au respect des populations locales. Après quelques rencontres, j'ai décidé d'adhérer à l'association Envol Vert et mon investissement n'a fait que grandir : j'ai notamment contribué au développement d'un projet d'écotourisme au Pérou grâce à mon expérience personnelle en Amérique Latine et mes connaissances en matière de tourisme.»

Quelles sont les valeurs que tu défends via Envol Vert ?

«La lutte contre la déforestation et l'autonomisation des communautés sur place sont les deux piliers qui définissent l'association et auxquels je suis fortement attaché. Envol Vert ne moralise pas les populations locales en leur imposant des changements, mais elle les accompagne dans leurs initiatives. L'association apporte aux communautés son savoir-faire et des moyens financiers pour contribuer à leur développement dans le respect de leur culture et de leur environnement.»

C'est une rencontre marquante entre Patrick Bernard, co-fondateur de la Coopération Internationale pour les Equilibres Locaux (CIELO) et Jalil qui a incité ce dernier à soutenir l'association devant le Comité de sélection. Suite à une discussion en 2013 dans l'agence de Terres d'Aventure autour des voyages menés hors sentiers battus et de l'engagement solidaire, tous deux prennent conscience des mêmes valeurs qui les animent : la découverte de l'autre, le rapprochement culturel, la mixité sociale… Ce n'est toutefois que quelques années plus tard que Patrick Bernard propose à Jalil de participer à la mise en place d'un nouveau projet, opportunité dont il s'empare !

Qu'apprécies-tu dans ce projet en Bolivie ?

« Je trouve formidable de mettre à la portée d'enfants et d'adolescents ne disposant que de peu de moyens, des jeux d'éveil et de divertissement dans une banlieue pauvre de La Paz. En plus de l'enjeu éducatif, la ludothèque comporte un aspect social non négligeable : c'est un lieu de rencontre et d'échange, qui mobilise et fédère les habitants, des institutions et acteurs économiques du quartier.»

Qu’est ce qui t’a amené à présenter Village Pilote au Comité de sélection ?

«Pendant mes études j’étais très investie dans l’association humanitaire de mon école, je voyageais beaucoup et menais diverses missions : je suis notamment partie en Moldavie en camion pour livrer du matériel à des enfants, puis en Bulgarie pour apporter mon aide dans un village. Cette expérience a changé mon regard même si aujourd’hui ma vie de famille ne me permet pas le même investissement. C’est lors d’un séjour chez des amis, que j’ai fait la connaissance d’une personne bénévole chez Village Pilote et j’ai immédiatement pensé à présenter l’association à la Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero. J’apprécie le suivi long terme qu’apporte  Village Pilote aux enfants des rues ainsi que le sérieux et le dynamisme de l’association.»

Quelle est la place de l’humanitaire dans ta conception du tourisme ?

«Je suis fière de travailler dans une société qui à l’inverse du tourisme de masse respecte les populations et protège l’environnement. Voyager c’est aller à la rencontre des gens et vivre à leur contact. Soutenir un projet humanitaire a donc été pour moi l’occasion de lier à la fois mes valeurs avec ma conception du voyage.»

À l'occasion de la semaine du développement durable, la Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Romero a organisé le 31 mai la projection du film Demain, récompensé cette année par le César du meilleur documentaire. En s'appuyant sur des expériences et témoignages réunis autour de six thèmes - agriculture, énergie, économie, démocratie, éducation – le film met en avant des solutions concrètes pour construire le monde de demain.

François « Ce film rempli d'énergie positive, aide à prendre conscience que changer c'est possible … à commencer par l'échelle locale ! »

Bruno « Le processus de changement est d'ores et déjà engagé dans le monde et au-delà d'une révolution écologique, c'est une révolution citoyenne qui est en marche »

Emeline « Je voudrais convaincre la mairie de Saint Mandé de revégétaliser l'espace urbain, c'est déjà un peu le cas mais au vu des initiatives montrées hier dans le film, nous pouvons aller encore plus loin ! »

Astride « J'ai envie de mobiliser ma copropriété pour utiliser les jardins et cultiver local »

Dolores « Je souhaiterais que mes enfants voient ce film ! »

Cécile « Ce film présente les faits mais il n'accable pas, ne démoralise pas, ne casse pas. Au contraire, il montre qu'il y a des solutions et qu'il y a des gens qui ont déjà pris les choses en main. »