Sylvopastoralisme : Réminiscence agricole

Savoir ancestral perdu durant de nombreuses années, le sylvopastoralisme, où l’art de planter des arbres dans les champs ou les pâturages, renaît, grâce à ses nombreux avantages environnementaux et sociaux.

Déjà adoptée sur près d’un milliard d’hectares de parcelles agricoles, notamment en Amérique centrale et Amérique du Sud, cette pratique favorise un écosystème plus résilient et productif. En effet la canopée protège l’agriculture des inondations et de la sécheresse. De plus, la présence d’arbres améliore la recharge des nappes phréatiques et régule le cycle de l’eau, ce qui augmente les rendements des cultures, nourrit le bétail, améliorant la production de lait et de viande, mais permettant aussi la constitution d’un engrais de qualité pour enrichir la terre.

Ce cercle vertueux vient alléger de manière significative les émissions de CO2 produites par la conversion des forêts et zones humides en terres agricoles.
Le sol, la végétation et la biomasse de chaque hectare sylvopastoralisé pouvant capturer 3,3 tonnes de carbone par an.

Aujourd’hui, environ 1,2 milliard de personnes dépendent de ces systèmes agroforestiers.

Au cours de l’année passée, le projet international de lutte contre le réchauffement Drawdown a placé les systèmes slyvopastoraux en neuvième place des solutions pour lutter contre le dérèglement climatique. Au Nicaragua, zone particulièrement sensible à ces changements, l’association Envol Vert a permis à 17 familles de se former à l’agroforesterie en plantant près de 600 arbres en 2016.

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