La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) fêtait ses vingt ans le mois dernier. C’était en 1992 en effet que 192 pays négociaient une Coordination mondiale en matière de lutte contre le changement climatique.
Depuis, chaque année, les pays signataires de la Convention se réunissent, la dernières en date étant la conférence de Doha.
Certaines règles pour la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto ont été définies sans pour autant aboutir à des engagements et des financements adéquats.
Pourtant, les signaux d’alarme grandissent et les prix des crédits Kyoto issus du mécanisme pour un développement propre mis en place ont chuté en dessous de 1€ la tonne de CO2éq. – sans rebond attendu à moyen terme.
L’Absence d’engagements chiffrés pour les financements pour la période 2013-2015 ne permet pas de préparer l’échéance de 2020.
Le fossé entre la lenteur actuelle du processus onusien et l’urgence perçue par de nombreux participants persiste.
La prochaine grande échéance pour le climat sera 2015, après la publication du 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).