Apiculture & réduction de la pauvreté

Si dans certaines cultures le miel est considéré comme un aliment sacré grâce à ses nombreuses propriétés, il est aussi source de revenus pour l’économie locale des pays en développement et participe à la réduction de la pauvreté.

De nombreuses populations défavorisées vivant en forêt ou près des espaces boisés dépendent des ressources forestières pour survivre. Cependant, ces dernières adoptent paradoxalement des pratiques souvent destructrices pour la forêt comme la culture sur brûlis, procédé rendu illégal dans de nombreux pays.

L’apiculture offre alors un compromis parfait entre exploitation financière durable et la préservation des forêts. La pollinisation permet d’augmenter les rendements de semences et fournit miel, cire, gelée royale et autres produits – source d’alimentation et produits à haute valeur ajoutée. L’apiculture permet également des bienfaits non matériel comme l’enrichissement de la biodiversité, le bien-être, ou encore l’autonomisation sociale et financière des communautés défavorisées.

En Afrique, l’apiculture est particulièrement pratiquée comme activité complémentaire à l’agriculture familiale, permettant d’assurer un revenu en cas de mauvaise récolte ou d’épisode climatique extrême.

Au Sénégal, l’association Nébéday accompagne une communauté de 800 femmes dans leur autonomisation à travers une coopérative commercialisant différents produits issus de l’apiculture.

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