Bruxelles a mis fin mardi 13 janvier au blocage sur le dossier des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
Depuis 1990, la Commission ne parvenait à autoriser les OGM après validation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et des Etats-membres.
La nouvelle règlementation, permettant aux gouvernements de choisir eux-mêmes s’il faut autoriser ou interdire la culture d’OGM au sein des pays, risque de faciliter la culture de semences transgéniques en Europe. Ce sont les Etats qui devront directement négocier avec les semenciers.
Les anti, comme les pro-OGM, dénonce, une régression au niveau européen.
« On n’est pas à l’abri d’un recours d’une firme des biotechnologies contre un Etat européen qui déciderait de s’opposer à une semence génétiquement modifiée, en utilisant des mécanismes d’arbitrage privé [prévus dans de nombreux traités bilatéraux entre Etats], au motif que leur investissement dans ce pays en pâtira », assure l’eurodéputé français.