Réfugiés climatiques : une perspective alarmante

Alix Pardo

250 millions : c’est le nombre de réfugiés climatiques dans le monde en 2050 selon l’ONU. Que la cause soit la hausse du niveau des océans, la sécheresse, la fonte des glaces ou les cyclones d’une intensité exceptionnelle, des dizaines de milliers de personnes sont obligées de quitter leur domicile voire leur pays.

Du fait du réchauffement climatique, nous devons nous préparer à des crises écologiques à l’échelle mondiale dans un contexte de croissance démographique, d’inégalités dues à la rareté locale de l’eau, à la fin de l’énergie bon marché, à la rareté de nombreux minéraux, à la dégradation de la biodiversité, à l’érosion et à la dégradation des sols. Ces événements seront responsables de vagues de migration importantes.

Lundi 21 septembre, Laurent Fabius ministre français des Affaires Etrangères a effectué une visite au Bangladesh consacrée à la montée des eaux. Ce pays dont 10% du territoire est en dessous du niveau de la mer est fortement menacé, et l’Inde s’inquiète de la migration des populations atteintes à l’intérieur de ses propres frontières.

Le Bangladesh n’est pas le seul pays concerné : en prévision de sa submersion dans quelques années l’archipel de Kiribati dans le Pacifique a récemment acheté un territoire aux Fidji pour y accueillir ses habitants. Les causes naturelles sont parfois liées aux troubles géopolitiques, c’est par exemple le cas de la Syrie qui a connu sa plus grande période de sécheresse pendant les quatre années précédant le printemps Syrien.

[Pour en savoir plus->http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-climat-il-y-aurait-250-millions-de-refugies-climatiques-dans-le-monde-en-2050_962177.html]


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