Nos forêts françaises sont-elles vivantes ?

Fidber

Après l’émotion de l’opinion l’été dernier des incendies en Amazonie, la France doit elle aussi faire face à un phénomène d’industrialisation de ses forêts depuis une trentaine d’années.

L’exploitation intensive des arbres participent en effet à faire disparaître la biodiversité. Les forêts s’uniformisent pour faire place à la monoculture d’essences à croissance rapide.

Le constat de l’Inventaire forestier national est alarmant : Les arbres sont coupés de plus en plus jeunes, 80 % des arbres des forêts françaises ont moins de 100 ans et la moitié des forêts sont constituées aujourd’hui d’une seule essence.

La destruction des forêts est aussi une affaire sociale. D’après l’Office National des Forêts (ONF) : « en trente ans,  4 emplois de forestiers sur 10 ont été supprimés. »

Face à ce constat, associations, syndicats, politiques et citoyens se mobilisent.
Depuis, le 24 septembre 2019, une commission d’enquête citoyenne appelée « Forêt bien commun » a été lancée afin de proposer une loi sur une gestion alternative des forêts.  Cette proposition de loi sera officiellement présentée début 2020.

Le comité d’enquête souhaite répondre à ces enjeux notamment en ordonnant l’arrêt des coupes rases, l’interdiction des pesticides et des arbres génétiquement modifiés ainsi qu’en améliorant les conditions de travail des forestiers.

 

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