Restauration de mangrove au Sénégal : Bilan décennal

Marion Osmont

Entre 1980 et 2010, 25 % des mangroves des régions de Casamance et Sine Saloum au Sénégal ont disparu.

La montée du niveau de la mer a provoqué une augmentation de la salinité de l’eau qui a participé à la destruction des ressources vivrières de la région.

Depuis 2009, l’association Océanium en partenariat avec le Fond Carbone Livelihoods, s’engage à reconstituer les mangroves au coté des villageois : 79 millions d’arbres plantés, l’équivalent de 7,920 hectares restaurés.

 

10 ans après le lancement du projet, une enquête auprès de 850 000 participants locaux a été menée afin de mesurer les impacts sociaux et économiques de ce programme.

Les résultats de l’étude dévoilent que le projet Océanium est l’une des actions collectives dont les villageois sont à ce jour le plus fiers : 95% d’entre eux estiment que les palétuviers ont eu au moins un impact positif sur leur vie.

L’augmentation croissante de poissons, de crevettes et d’huîtres grâce à la restauration des mangroves participent à la hausse des ressources halieutiques et à une meilleure sécurité alimentaire.

La mangrove, véritable barrière contre sel, a un impact fort sur la riziculture : 15% des rizières précédemment abandonnées ont ainsi pu être réhabilitées.

 

La Fondation Insolite Bâtisseur Philippe Roméro est membre du  Fonds Livelihoods et soutient ce projet depuis 2010.

 

Pour en savoir plus


< Retour