Le défi de Bonn, lancé en septembre 2011 en coopération avec l’UICN et le Partenariat Mondial pour la Restauration des Paysages Forestiers, vise à garantir une plus grande sécurité alimentaire mondiale. Pour cela, des mesures réglementaires devront être adoptées afin de préserver les ressources des territoires et veiller à la fertilité des sols.
De nombreux États ont rejoint le mouvement, s’engageant à injecter des fonds pour soutenir les économies locales d’une part et à restaurer 150 millions d’hectares de forêts en cinq ans d’autre part.
Un engagement qui peine pourtant à se concrétiser, freiné bien souvent par la recherche d’une rentabilité économique maximale. Début décembre, les discussions climatiques des Nations Unies qui avaient lieu à Doha pour préparer le nouveau protocole environnemental ont replacé ce défi au coeur des priorités pour 2020.